30 octobre 2005

Débat départemental de présentation des motions

Exercice imposé par les règles d'organisation du congrès cette semaine, celui du débat contradictoire départemental. Moment important aussi car tous les adhérents du Loir-et-Cher y sont conviés et le débat s'inscrit dans un échange entre la salle et les militants.

Plusieurs intervenants.
Thierry Mandon, maire de Ris-Orangis, vice-président du Conseil Général de l'Essonne, viendra présenter le texte Pour une Alternative Socialiste. Il est l'un des fondateurs du courant NPS et l'une de ses "plumes" les plus reconnues. Passage recommandé vers son blog, consulté par les grands quotidiens français pour ses commentaires vifs et sans complaisance sur la préparation de ce congrès

Pour la motion Hollande, Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du PS, député, bras droit de DSK. Pour la motion Fabius, Jérome Guedj fera aussi le déplacement. Il est Vice-Président du Conseil Général de l'Essonne.

D'autres bruits courent sur d'autres intervenants. C'est le temps des surprises en ce moment, c'est comme la lecture des signataires au niveau départemental des motions: entre ceux qui se retrouvent signataires de la motion Hollande sans avoir donné leur accord, et ceux qui se disaient ailleurs... Décalage surprenant.

A quelques jours maintenant du vote prévu le 9 novembre dans les sections, les électeurs nous regardent avec inquiétude. Ce matin, pour moi, un tour sur le marché des Rottes, le marché le plus important de Vendôme. Un lieu où j'aime aller me promener, dans ce quartier si vivant, si multiple. Ce matin, des rencontres avec des sympathisants, des interrogations: alors, au PS, comment se présente votre congrès? que va t'il se passer? Et toujours, cette phrase revient: mais si rien ne change, comment voulez-vous nous faire croire qu'on peut avoir de nouveau confiance dans le PS? Le référendum? Le PS n'a rien compris, s'est coupé de nous. EDF? Pourquoi n'êtes-vous pas mobilisés plus que cela auprès des autres formations de gauche? Evidemment, l'excuse du fax ne fonctionne pas.

La balle est dans le camp des adhérents du PS pour faire vivre -enfin- ce congrès.

Mais nul doute que mercredi soir, le débat s'imposera.

29 octobre 2005

Quand l'ISF et le cas Breton sont en débat à l'Assemblée Nationale

Les extraits des débats à l'Assemblée Nationale sont parfois instructifs... Quand la réforme de l'ISF est du domaine du "copinage". Illustration:


"M. Arnaud Montebourg - Je me permets d'intervenir dans ce débat bien que n'étant pas membre de la commission des finances - je le précise afin de parer à toute objection. Nous sommes nombreux à nous interroger sur les conditions très particulières de l'exercice par M. Breton de ses fonctions ministérielles. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) Je le dis en pesant mes mots : je pense à l'affaire Rhodia, dont M. Breton a été président du comité d'audit... (Mêmes mouvements)

M. Michel Bouvard - Cela n'a rien à voir avec le débat budgétaire !

M. Arnaud Montebourg - ...je pense à l'affaire France Télécom, dont M. Breton fut président-directeur général et pour laquelle il eut à prendre, en tant que ministre, des décisions.
Or, voilà que surgit un amendement, inspiré par la majorité parlementaire avec l'aval bien sûr de Bercy, instituant une exonération des plus-values sur actions, à l'intention quasi-exclusive des patrons du CAC 40. C'est pour cela même que nous souhaitons la venue de M. Breton. (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP où des députés commencent de claquer leur pupitre) Qui bénéficiera en effet de ces exonérations au titre de l'ISF ? M. Bébéar, patron d'Axa, détenteur de 510 000 actions - M. Breton a été administrateur d'Axa -, M. Bouygues, patron de Bouygues, détenteur de 453 000 actions - M. Breton a été administrateur de Bouygues Telecom -, M. Fourtou, patron de Vinci, détenteur de 400 000 actions - M. Breton a siégé aux côtés de M. Fourtou au conseil d'administration de Rhodia -, M. Richard, patron de Dexia, détenteur de 49 000 actions - M. Breton a été administrateur de Dexia... Je pourrais continuer ainsi (Brouhaha sur les bancs du groupe UMP). Il est patent que nous nageons en plein conflit d'intérêts. Si la loi de finances est devenue l'occasion de servir les intérêts des grands patrons, dont certain est devenu ministre par un effet hasardeux, il faut le dire. (Brouhaha grandissant sur les bancs du groupe UMP) Nous avons besoin d'entendre les explications personnelles de M. Breton concernant le patrimoine de ses amis et d'ailleurs le sien propre.

M. Hervé Mariton -Lors du débat budgétaire, les échanges peuvent être vifs, passionnés : c'est le propre de la démocratie. Mais l'intervention minable de M. Montebourg est d'une tout autre nature. (Protestations sur les bancs du groupe socialiste)"

28 octobre 2005

EDF: l'énergie coupée

La décision du gouvernement d'ouvrir le capital d'EDF aux capitaux privés est prise, chacun le sait désormais et mesure quelles en seront les conséquences.
Elles sont nombreuses, j'en retiens deux: la première est liée à la mission de service public d'une entreprise publique. Avec cette mission, c'est l'engagement que l'électricité soit accessible à tous, où que l'on soit sur notre territoire, à tarif égal et maîtrisé. A travers cette mission, c'est l'engagement que même en cas de grosse catastrophe comme les tempêtes de 1999, les sinistrés soient dépannés au plus vite et au mieux sur l'ensemble du territoire. Avec cette ouverture dite "partielle" (selon le gouvernement qui tente de nous rassurer derrière les mots), c'est une breche ouverte qui peut s'élargir dans un avenir proche.
Autre élément inquiétant, il concerne le nucléaire, choix énergétique unique de la France depuis de trop nombreuses années. Aujourd'hui, la France se satisfait de ses résultats en matière de production d'électricité dans le monde, comme du niveau de ses exportations. En face, ce sont sur notre territoire une vingtaine d'installations réparties auprès des populations. La moindre erreur, la moindre malversation et le scénario de la catastrophe serait connu, à l'image de ce qui s'est passé à Tchernobyl. Introduire des capitaux privés c'est inclure la logique de bénéfices, et donc de radicalisation des services de l'entreprise afin de les rendre encore plus rentables et plus efficaces. Sans tomber dans le discours catastrophique, je m'interroge, sur les conséquences dans plusieurs années de ce que nos installations nucléaires seront devenues, si l'Etat n'assume plus totalement sa vocation de garantir à tous la sécurité et si on n'y prend pas garde dès aujourd'hui. A quelques kms de Mer, nous avons par exemple la centrale de St Laurent des Eaux.
Le bureau national du PS du 25 octobre dernier a déclaré "Le Parti socialiste s'engage donc, de retour aux responsabilités, à faire revenir EDF à 100% dans le domaine public."
Reste à participer aux actions collectives prévues le 8 novembre prochain. Reste à rétablir la communication avec les autres organisations de gauche aussi.

27 octobre 2005

Nouveaux logements sociaux à Azé


Quatre nouveaux logements sociaux situés à Azé viennent d'être inaugurés. Petite commune rurale au coeur de la communauté du Pays de Vendôme, Azé bénéficie de services et d'un environnement de qualité. Plusieurs commerces de proximité, un groupe scolaire dynamique, une vie associative riche, nous sommes loin de l'image de la commune rurale en recul. Ici, bien au contraire, les familles viennent s'installer, construire pour des prix encore attractifs.

La communauté du Pays de Vendôme, présidée par Daniel CHANET, montre que l'intercommunalité est une réponse efficace pour certaines politiques. L'action sociale est l'une de ses compétences depuis plusieurs années, le bilan est une réussite. La construction de logements sociaux est une réalité sur tout le territoire (par exemple Azé compte 10% de logements sociaux), permettant ainsi aux familles à revenu modestes de bénéficier d'un cadre de vie de qualité, bien souvent dans des petites maisons avec jardin, offre quasi rare en ville.

Le Conseil Régional a accompagné financièrement ce projet à hauteur de 19400 euros, pour l'acquisition des terrains.

26 octobre 2005

Le livre que je n'ai pas lu

"Le monde comme je le vois": un titre qui sonne comme un programme, la vision d'un homme d'Etat, au sens propre du terme d'une personnalité qui a exercé dans notre pays une des plus grandes fonctions, et qui le soir du 21 avril 2002 a décidé de se retirer de la vie politique, après de bons et loyaux services, abandonnant des électeurs de gauche abasourdis voyant Le Pen au second tour des élections présidentielles et n'ayant plus comme unique choix de voter pour le fourvoyeur de la République incarné: Jacques Chirac.

Depuis, de l'ile de Ré à la section du 18e arrondissement, en passant par les universités de la Rochelle, il revient, en simple militant. C'est son droit. Sauf que chaque retour est savamment orchestré et qu'à force, comme on sait que le hasard n'existe pas, on aimerait que ce retour si prévisible au devant de la scène se fasse dans la clarté et l'honneté vis à vis de tous, les militants du PS, et les électeurs.

Sortir un livre, à quelques jours du congrès du PS, hasard du calendrier de l'éditeur (parce qu'on devrait croire que l'auteur, redevenu, c'est vrai, simple militant ne peut rien sur le dit calendrier!) ne laisse personne indifférent.

Les commentaires fusent, certains s'en réjouissent, surtout François Hollande qui ne cache pas faire appel à lui en 2007 si lui-même y est associé (et ainsi lui éviter son concurrent direct, avouons le, DSK ) quand d'autres ironisent (évidemment ce retour ne les arrange pas dans leur propre candidature).

On parle beaucoup des différences au sein de motions, et bien, il semble y avoir un point commun: c'est la critique partagée sur ce retour! DSK, Bockel, Fabius...

Le retour de Lionel Jospin semble de plus en plus évident, mais il sera savamment organisé.
Affaire à suivre...

Crédit photo: Gallimard

24 octobre 2005

"Mais pourquoi un congrès !?"

Les réunions s'enchaînent, certaines, plus médiatiques que d'autres, laissant notre débat s'entrouvrir au plus grand nombre sous le bruit de cornes de brume ou de sifflets... Et d'autres réunions se tiennent, quasi à huis clos, au sein de salles bien clairsemées, comme à Romorantin vendredi soir. Faut dire que la convocation avait été reçue le mercredi seulement.
Une réunion inter-section, 3 motions à présenter, et puis cette question tombe en cours de soirée comme un couperet dans la bouche de militants inquiets et perplexes devant un débalage de non sens: "Mais pourquoi un congrès !?"

La motion Hollande ne cesse de répéter "unité", les autres répondent "orientation". D'autres disent "un congrès pour désigner un candidat en 2007", nous répondons "le projet d'abord, les idées en priorité, le bilan surtout, les candidats ensuite". Dialogue de sourd. Pourvu qu'on ne touche à rien, qu'on ne change rien, et qu'on se complaise d'autosatisfaction pour la direction sortante. Aucun droit d'inventaire.

Un congrès, c'est forcément un moment naturel d'échange et de confrontation, basé sur des textes. Les motions? Elle identifient un axe de convictions, d'engagements et de perpectives sur notre conception de la société, comme du parti. L'unité? Choisir un texte plutôt qu'un autre c'est s'engager, en phase avec ses convictions tout simplement. Cela s'appelle la démocratie. L'unité n'a rien avoir avec cela, elle ne se décréte pas sous le signe de la menace mais se construit en s'écoutant les uns des autres et en entendant les différences. L'unité n'est pas que la simple préservation de ceux qui sont en place, soucieux de la quitter, si...
Et si l'autre n'avait pas totalement tort?

Les différences? Lors du dernier congrès, déjà, le texte Pour un Nouveau Parti Socialiste se faisait malmener quand il appelait déjà à la réforme des institutions. Aujourd'hui, chaque texte reprend cette idée. Pire, on soulignait la position anti-européenne de cette motion quand elle écrivait, déjà, que l'Europe à 25 ne pouvait pas fonctionner sur la même base politique et institutionnelle qu'à 15 et qu'un élargissement sans un texte fondateur d'une vraie constitution européenne fixant des règles d'harmonisation sociales et fiscales étaient un préalable incontournable, au sein d'une véritable démocratie parlementaire. Mais là, le 29 mai dernier, le choix a été fait par les électeurs, eux-mêmes. Pas si faux ce qui était déjà écrit à Dijon.

22 octobre 2005

A propos de la loi d'orientation agricole...

Elle vient d'être votée, assez discrètement d'ailleurs, et pourtant cette loi modifie considérablement l'idée que l'on peut se faire de l'agriculture. Travaillant moi-même dans l'enseignement agricole dont j'assure la responsabilité d'une antenne d'un centre de formation d'apprentis située à Montoire-sur-le-Loir, cette loi m'inquiéte, au regard de celles (elles sont peu il faut l'avouer) et ceux qui aujourd'hui apprennnent un métier, et qui demain souhaitent s'installer à leur propre compte au sein d'une exploitation.
Au-delà d'être un secteur difficile, éprouvant, lourd administrativement, l'agriculture est fortement soutenue par les pouvoirs publics et l'Europe car elle est essentielle pour le maintien des populations et de l'activité dans nos territoires ruraux.

Le Conseil Régional aide directement aussi ce secteur: aides à l'installation, aides à la modernisation des équipements, indispensables sur le plan sanitaire, soutien à certaines filières.
Mais le monde agricole a une typologie qui lui est propre dans notre département. Elle a une structure à forte dominante familiale, avec des exploitations relativement moyennes en taille.

La Loi qui vient d'être votée à l'Assemblée nationale (scrutin du 18 octobre, N° 817), grâce aux voix des députés de l'UMP et de l'UDF, fait de l'exploitation agricole une entreprise à part entière, avec comme objectif, une concentration accrue des terres, le développement du salariat agricole précaire, l'affaiblissement des structures de coopération agricole pourtant essentielles dans ce secteur. L'image d'une agriculure traditionnelle, paysanne, recule.
Cette agriculure en devenir est à la merci des concentrations car seuls les agriculteurs en voie d'installation les plus aisés pourront se permettre d'investir. Les autres, effectivement, iront sur la voie du salariat au sein de structures étendues et concentrées.

La Loi crée en effet un fonds agricole. Le principe de ce fonds est de doter les exploitations d’un «portefeuille d’activités» marchandisant l’ensemble des biens matériels comme immatériels qui leur sont attachés. Ainsi, les droits à prime, par exemple, qui sont un droit acquis par une exploitation à percevoir des aides, mais aussi la clientèle ou encore l’« enseigne », fruits du savoir-faire de l'agriculteur, seront cotés au sein d’une valeur marchande globale au même titre que les machines, les stocks, les animaux, etc. Par conséquent, l’agriculteur désirant reprendre l’installation devra s’acquitter de cette valeur d’ensemble pour disposer du droit à cultiver la terre.

Quant au statut des salariés agricoles, déjà extrêmement précaire, il sera encore fragilisé, le projet prévoyant des dérogations pour travailler au-delà des contingents d’heures supplémentaires.
Petit bémol: des mesures prises dans le sens du développement durable avec l'encouragement de l'utilisation de bio-carburants ou une possibilité accrue de prendre des congès.

21 octobre 2005

Séance plénière du Conseil régional

Hier, séance plénière du conseil régional. Un ordre du jour nous entrainant dans un marathon qui a commencé à 9h30 pour se terminer à 00H15...

A l'ordre du jour, premier sujet abordé dans la matinée, passionnant, au coeur de la notion de développement durable avec un débat sur la mesure "Faire de la région Centre un Pôle d’excellence européen en matière d’efficacité énergétique".
Pour parvenir à cet objectif, il s'agit pour notre Région d'apporter des réponses avec 3 objectifs majeurs: la maîtrise des consommations (bâti, équipements électriques et transports), la production de chaleur renouvelable (bois, géothermie, solaire) et la production d'électicité renouvelable et de carburants verts.
En la matière, notre Région entend mettre en oeuvre des actions afin de promouvoir le développement durable sur notre territoire. Mettre en oeuvre, c'est se mobiliser et mobiliser tous nos partenaires et être exemplaires nous-mêmes dans les politiques que nous menons: par exemple inscrire la dimension de maîtrise de l'énergie dans la construction des lycées. Mettre en oeuvre, c'est créer des nouvelles mesures, par exemple bonifier les taux d'intérêts pour les emprunts des ménages pour les inciter à effectuer des travaux complets en vue d'une performance thermique ou d'une installation en énergie renouvelable. C'est aussi mobiliser nos offres de formation afin de former demain les emplois nécessaires à ces nouveaux métiers. Il y a là un enjeu considérable en terme d'offres d'emplois, qualifiés et ... non délocalisables. En France, l'enjeu en terme d'emplois est estimé à 75000 d'ici 2020. C'est enfin développer les capacités régionales de recherche en énergies renouvelables.
Ce dossier à l'ordre du jour était une communication du Président pour nous exposer toutes les pistes de réflexion que la Région mène actuellement, avec tous les spécialistes de l'environnement et de la recherche. Des mesures concrètes viendront et illustreront notre objectif de développement durable. Le débat a ensuite été ouvert dans la salle, où chacun a pu, à sa demande exprimer son point de vue sur cette mesure.

Voici le texte de mon intervention en séance plénière:

Monsieur le Président, Chers collègues,
Cette communication dresse en avant-propos le constat que nous connaissons tous, l’état de notre planète aujourd’hui, les effets dévastateurs en termes environnementaux crées par la main de l’homme dans ses activités économiques ou industrielles. En même temps, nos ressources naturelles s’épuisent inexorablement, mettant en péril nombre de nos activités liées à des choix énergétiques peu diversifiés.
Alors, se pose la question du choix que, nous qui sommes dans l’action politique, nous pouvons ou ne pas faire : agir ou laisser faire ? Agir, c’est prendre des mesures concrètes, à la hauteur de ce qu’une région comme la nôtre peut faire dans ses actions, auprès du public ou des entreprises. Ne pas agir, c’est prendre la responsabilité de l’inaction, mettre en danger les générations futures. Surtout ne pas faire de choix serait démontrer que finalement le pouvoir politique ne peut rien faire ou ne sert à rien.

Ce rapport nous expose les pistes actuellement à l’étude pour la mise en œuvre de cette mesure dite « phare » présente dans notre programme électoral lors des élections régionales. Respect du programme, respect de la parole donnée, sur une mesure qui, par définition, laisse le champ libre dans l’action. Cette mesure était par définition l’une des moins concrètes de notre programme en terme de lisibilité et pour cause, elle s'inscrivait dans un cadre de réflexion globale touchant à toutes les politiques que nous pouvons mener. En réponse à M. MUDRY (UDF), je dirais justement que la lisibilité, nous la rendons aujourd’hui, après un travail immense de concertation et d’échange avec les acteurs et spécialistes de l’environnement et des scientifiques de renommée à travers toutes les pistes d’action présentées aujourd’hui.

Ce que je retiens notamment dans la mise en œuvre de cette mesure ce sont ses conséquences sociales. Inscrire le développement durable au cœur de notre territoire régional c’est mettre en œuvre la justice sociale, à travers l’acquisition d’un nouveau droit, la justice environnementale : le droit de vivre dans un environnement sain, le droit d’occuper un emploi sans danger sur le plan sanitaire, à faible impact environnemental et énergétique, c’est aussi disposer d’un logement salubre, efficace sur le plan énergétique et économe en consommation de ressources naturelles. Cet aspect de la construction est particulièrement développé dans ce rapport, construction de logements mais aussi de bâtiments publics. A ce titre, je rejoins complètement M. Jean-Marc ROUSSEAU (PS), président de la commission Education, qui vient de s’exprimer en matière de construction des lycées.
Autre source de justice et d’égalité environnementale, c’est le choix des modes de transport que nous devons encourager, non polluants évidemment.
Ces nouveaux droits doivent nous guider dans les mesures que nous prendrons concrètement.

Faire de notre région un pôle d’efficacité en matière énergétique, c’est toucher à des politiques transversales : le développement économique, des choix en matière de formation ciblées pour augmenter nos capacités et nos spécialisations dans de nouveaux métiers, des actions pour promouvoir d’autres énergies ou des comportements respectueux de l’environnement.

Cette mesure touche aussi notre politique d’aménagement du territoire qui est l’une de nos missions. Là, nous le savons, nos territoires sont tiraillés et sous tensions : les zones rurales se vident de leurs habitants, de leurs activités et de leurs services, certaines sont réellement touchées par la désertification. Les zones fortement urbanisées elles, explosent, crise du logement, concentration humaine. Les zones périurbaines se développent, elles offrent un environnement résidentiel avec une proximité avec les centres-villes. C’est là où il me semble que la question de la prise en compte des déplacements par le biais des transports en commun doit être encouragée pour réduire l’utilisation de la voiture.
Par ailleurs, revitaliser nos territoires ruraux, ce que nous faisons à travers nos politiques des Pays, doit aussi pouvoir intégrer la notion de « déplacements » et de services aux habitants pour promouvoir un développement équilibré de notre territoire.
Notre réflexion doit pouvoir intégrer ces notions de moyens de déplacement : nous pouvons encourager certains modes de déplacement moins pollueurs, à bas tarifs pour qu’ils soient attractifs notamment pour les plus pauvres, demander un niveau d’accès aux transports aux communs de qualité dans les territoires que nous soutenons. Pour cela, évidemment, en matière de politique des transports, cet objectif nous le mènerons pas seuls : avec les autres collectivités, communes, département et l’Etat.
A cet effet, il me semble indispensable que les élus régionaux soient réellement associés à la démarche de réflexion et de travail des SCOT notamment.

La conquête de nouveaux droits, le soutien à des activités économiques et des emplois de qualité, le développement de nouveaux métiers et de nouvelles formations, la notion de développement durable au cœur de toutes nos politiques montre le courage d’agir face aux lobbys économiques ou énergétiques. Notre Région s’en saisit, on ne peut que s’en féliciter car nous sommes précurseurs dans cette démarche.
Le travail qui nous est présenté aujourd’hui est considérable et nous démontre point par point les pistes à mettre en œuvre pour faire de notre Région, un pôle d’efficacité énergétique.
Le débat est lancé, les pistes sont là, à nous d’être inventifs et déterminés, mais cela je n’en doute pas...

Mise en oeuvre de la loi de Décentralisation

Autre sujet à l'ordre du jour. Dossier lourd, longuement débattu, tellement ses enjeux sont importants. Cette loi votée de 13 août 2004 par la droite transfère en effet de manière obligatoire aux Régions des compétences qui soulèvent pour nous élus bon nombre de questions et d’inquiétudes.

Je retiens notamment la responsabilité de l’accueil, de la restauration, de l’hébergement ainsi que de l’entretien des lycées avec les personnels concernés (TOS) qui nous revient : juridiquement ce transfert de compétences a été engagé seulement cette année. Notre Région, comme la majorité des régions françaises a refusé de s’engager dans ces discussions car nous sommes opposés à ce transfert. Le transfert des personnels TOS va contribuer à casser la communauté éducative qui existait jusque là dans les établissements. De plus, le budget de notre région risque certainement de devoir supporter une partie de ces transferts, la contrepartie financière de l’Etat n’étant pas au rendez-vous. Grâce à la pression menée par les Présidents de Région, le gouvernement a modifié quelque peu son projet et notamment son calendrier : les premiers transferts n’interviendront pas avant le 1er janvier 2007 ou 1er janvier 2008. Notre opposition à ce transfert reste ferme.

L’autre aspect de cette loi prévoit des transferts « optionnels ». Ainsi, dans le Loir-et-Cher, la Région se porte candidate pour la gestion, l’exploitation et le renforcement du site de Chaumont-sur-Loire, car celui-ci présente un fort intérêt dans le cadre de son Conservatoire des Parcs et Jardins, et de son festival international annuel à grand succès.

19 octobre 2005

Congrès PS: première réunion à Vendôme

Ca y est, c'est parti. Pendant qu'à Paris, Hollande, Fabius et Peillon "débattaient" (ou du moins essayaient de débattre... les journaux ne parlent que de cela aujourd'hui), au même moment au Minotaure à Vendôme se tenait la première réunion de présentation des motions, devant une salle clairsemée... La pluie en aura sûrement découragé certains. Il n'y avait pas de trompettes non plus, ni de sifflets, la comparaison avec la réunion parisienne s'arrêtera donc là!

Exercice imposé, chaque intervenant a disposé d'un temps de parole pour exprimer l'esprit de sa motion ou bien ses idées fortes.
Le premier, Jeanny Lorgeoux a détonné, il a parlé de sa fidélité et amitié envers Laurent Fabius, avec son coeur et sa sincérité. Le reste, le contenu du texte, il a préféré le garder pour le débat, préférant d'ailleurs conclure que plus de choses nous rassemblent que le contraire mais que cette étape de congrès s'inscrit pleinement dans le processus de désignation des présidentielles et que son candidat à lui, c'est "Laurent"!
Le deuxième, Alain Richard, plus rigoureux -faut dire que l'ambiance dans la salle était quelque peu glaciale- a parlé du 21 avril 2002, très peu, de nos victoires aux régionales et aux européennes, du phénomène de "balancier" de notre vie politique qui fait que l'alternance est prévisible et que donc, normalement nous retournerons au pouvoir, tellement la droite est dure. Peu d'autocritique. Le référendum? Ceux qui ont voté non ont fermé les portes aux autres pays européens, à l'Europe toute entière.
Puis, Christian Paul a décliné l'état d'esprit de la motion NPS, la nécessité de répondre au climat de méfiance à l'égard du PS, à la désaffection de nos électeurs et de donner à ce congrès une chance de changement indispensable pour retrouver le chemin de la confiance. Pour cela, la gauche doit réinventer de nouveaux outils, intégrant pleinement la prise en compte de la mondialisation dans une action politique volontariste et en renouant avec les citoyens par une démarche de rénovation des institutions, à tous les niveaux (répartition des pouvoirs, démocratie participative).

Ensuite, parole à la salle: le statut sur l'autonomie des jeunes, le pouvoir d'achat, la réforme institutionnelle, l'Europe, les retraites... Beaucoup d'interventions et surtout des questions, en vrac, à mon goût laissées nombreuses sans réponse, faute d'approfondissement et de temps sûrement. Comparer les textes, expliquer ce qu'ils contiennent, sans se dénigrer, c'était ce que j'attendais au moins. La mienne a porté justement sur la réforme des retraites, celle de Fillon qui a jeté des milliers de manifestants dans la rue il n'y a pas si longtemps. La réponse ne m'a été apportée.
Revenir au pouvoir, c'est dire ce que l'on fera, quel sera notre projet, et dire aussi ce que l'on abrogera. C'est essentiel.

Mais, cette réunion aura au moins servi à lancer un débat, qui n'aura pas lieu au sein des sections, là où la proximité est meilleure.
A portes fermées c'est de coutume, dommage, ce débat pourrait intéresser tous ceux et toutes celles qui attendent du PS et nous observent...
Dans la salle, finalement, que des convaincus, lecture ou pas des textes, c'est ainsi.

Avant cette réunion, une assemblée générale sur le texte Pour une Alternative socialiste a réuni bon nombre de militants, autour de Christian Paul.

16 octobre 2005

PS: pourquoi un congrès si tout est déjà joué?

Les commentaires et articles en prévision du congrès du PS s'accumulent, normal à un mois de l'échéance. Mais tous y vont de leurs pronostics, et tous convergent dans le même sens: la victoire de la direction sortante semble admise, le poids des "cadres" étant invariable et normalement "acquis" à la direction sortante, le "militant de base" lui n'étant pas évoqué puisque suiveur dudit "cadre".
Alors comme dans les statuts du PS, le mot "cadre" n'existe pas, je suis allée vérifier dans le dictionnaire la véritable définition du mot, recherche instructive...

En premier lieu se dit d'une "bordure de bois, de métal, de marbre, etc., qui entoure un tableau, un miroir, une photographie... ou tout autre objet qu'elle protège et décore".
Dans le cas de figure, on peut donc supposer que "l'objet" en question est le Premier Secrétaire et que ce qui se situe autour semble protecteur ou assez figé...!

Deuxième définition: elle s'applique plus au terme militaire ou en général aux organisations humaines. Il s'agit de "l'ensemble des officiers et sous-officiers d'une compagnie, bien organisée, structurée, en ordre de marche. Se dit de celui qui a des responsabilités et dirige au sein d'une structure scupuleusement hiérarchisée."
Ah là, on se rapproche sûrement de la vraie définition quoique... L'ordre de marche et le respect impliquent un seul et même discours, le respect d'une seule et même consigne et là, l'épisode sur la TVA, l'accumulation de candidatures aux présidentielles ou bien les versions divergentes sur la réforme des institutions montrent bien que la définition ne convient pas.

Alors quid du "cadre"?
Et si, on parlait du "militant", celui dont la voix compte autant que celle d'un autre, qu'on croise dans les réunions, qui est loin de tous ces enjeux et qui aimerait bien savoir ce que son parti compte faire pour gagner les futures échéances: que proposer comme projet? quelle vision de la société? quelle attitude sera adoptée concrètement face à tout ce qu'a détruit la droite à commencer par le mode de calcul des retraites? comment recomposer à gauche? quelle est la position face aux appels de l'UDF qui rêve d'une coalition à l'allemande? Là se posent les vrais questions...

Les pronostics: et si on les oubliait un peu?... Chiche!

15 octobre 2005

Rencontre avec Christian Paul

A l'occasion du congrès du PS, se tiendra le 18 octobre à Vendôme une réunion de présentation des différents textes qui seront soumis au vote des adhérents.

Christian PAUL, député de la Nièvre, membre du bureau national du PS, ancien Secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer
viendra présenter le texte "Pour une alternative socialiste", cosigné par Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Henri Emmanuelli ou bien Yvette Roudy entre autres.
Je suis heureuse que Christian Paul ait choisi de venir dans le Loir-et-Cher, une première pour lui. Spécialiste des questions d'éducation ou bien des sujets liés aux technologies de l'information, il est par ailleurs Président de la Fondation Temps Nouveaux, véritable lieu d'échange et de réflexion qui organise régulièrement de nombreuses rencontres ou colloques.

A l'ordre du jour, présentation des motions. Face à Christian Paul, pour la motion Hollande, Alain Richard, ancien sénateur et ancien ministre, et une figure locale, Jeanny Lorgeoux qui viendra défendre le texte Fabius.
Mercredi soir, j'assistais à Tours à une réunion publique de présentation du texte NPS par Arnaud Montebourg. Une salle pleine, des militants convaincus, d'autres aussi en quête de réponses, inquiets aussi sur le devenir du parti et de son image à l'extèrieur pour nos sympathisants.
Mais je vous invite à lire dès à présent le blog de Thierry Mandon, qui parcoure actuellement la France pour présenter le texte "Pour une alternative socialiste". Son dernier message est un témoignage très instructif de retour de ces réunions. Voir le blog.

14 octobre 2005

Agenda: prochaine session du Conseil Régional

J moins 6... Le Conseil régional du Centre, présidé par Michel SAPIN, se réunira en séance plénière, jeudi 20 octobre prochain, à partir de 9h30.

A l'ordre du jour:
- un débat sur la mise en oeuvre de la loi de décentralisation (notamment le transfert des personnels TOS dans les lycées...). Cette loi du 13 août 2004 prévoit des transferts «obligatoires» (formations sanitaires et sociales, agents TOS …) et des transferts «optionnels» que la collectivité est libre d’accepter ou de refuser (patrimoine, canaux, aéroports…).

- débat au coeur de la notion de développement durable sur la «mesure-phare»: Faire de la région Centre un Pôle d’excellence européen en matière d’efficacité énergétique

- présentation des orientations budgétaires pour 2006 et décisions modificatives n°2 pour l’exercice budgétaire 2005

Ces séances sont publiques.
Y assister c'est découvrir le fonctionnement du Conseil Régional, comprendre son action et ses orientations politiques et devenir un(e) citoyen(e) averti(e).

Manifestation dans la Creuse

Je vous invite à lire un témoignage, celui d'un élu, Maire de la commune d'Aubusson dans la Creuse qui vient de vivre un véritable drame humain et familial suite à l'expulsion d'une femme de 70 ans, réexpédiée dans son pays d'origine, la Turquie. L'indignation est à la hauteur de l'hinumanité d'une telle procédure dite de reconduite à la frontière.

13 octobre 2005

Un commando à Auxerre...

Faut-il s'en féliciter ou s'en plaindre? Le débat sur la place des femmes en politique semble revenir au premier plan, depuis que certaines, à gauche comme à droite, ont exprimé leur intention de se présenter éventuellement à la candidature suprême, la Présidence de la République.

Et puis, soudain, une petite ville de province, plus connue par son équipe de football et son célèbre entraîneur, sort de l'ombre et devient la scène nationale du combat féministe. Auxerre, petite ville tranquille, gérée par un maire socialiste et son équipe, composée d'hommes et de femmes, a vu débarquer une horde de journalistes et quelques femmes célèbres pour dénoncer le retrait de ses fonctions d'adjointes à une élue.
Surprise, questionnement et suspicion.

Surprise, car il s'agit là d'une décision d'un élu, en charge de ses responsabilités municipales et de sa vocation, je l'imagine à bien gérer sa ville, donc cela ressemble à de l'ingérence.

Questionnement car pourquoi, cet évènement, mineur, provoque de tels remous, un déplacement en mini bus d'élues de grandes villes, députées, pour une autre élue, que personne au fond avant cet évènement ne connaissait! Ah si, elle est membre de la direction nationale du PS, s'occupe du secrétariat national chargée des sports. Elle est jeune, ex femme d'un célèbre footballeur et a écrit un livre. Bon, d'accord.

Suspicion, car pourquoi un maire, entouré d'une telle "personnalité" au sein de son équipe, prend de tels risques en lui retirant ses délégations, passant ainsi pour un macho irréespectueux de la condition féminine?

Le maire en question est pourtant entouré d'autres femmes dans son équipe, même sa première adjointe, une vraie équipe paritaire . Donc, macho, et ennemi de la parité, j'en doute.

Il s'agirait plutôt de l'avenir d'une jeune femme propulsée là où peut-être dans l'exercice de son mandat, tout ne s'est pas passé comme prévu. Franchement, cela ne méritait pas un tel battage, et surtout pas un tel amalgame avec la cause féministe.

Le combat pour la juste égalité hommes-femmes en politique commence par le respect de leur représentation aux élections nationales. Aujourd'hui, les partis politiques préfèrent payer des amendes plutôt que d'investir des femmes.

Le combat pour la juste égalite hommes-femmes en politique passe par une juste répartition des responsabilités au sein des équipes, dans les exécutifs notamment des collectivités ou des organisations politiques.

Le combat pour la juste égalité hommes-femmes en politique passe enfin par un vrai statut de l'élu(e) permettant à chacun de s'investir tout en trouvant les moyens pour maintenir un équilibre de vie familiale...

Quant à la jeune femme en question, elle reste conseillère municipale, conseillère régionale... et au fond, laissons les auxerrois gérer leurs affaires!

12 octobre 2005

L'âge du capitaine

Ca grince du côté du Sénat... Il semblerait que le Président Christian Poncelet soit devenu trop "vieux", certains disent "défaillants", et en plus sa gestion en matière de frais de communication serait calamiteuse avec un budget en hausse considérable! Mais que se passe-t'il si soudainement dans cette institution de la République dont on entend si peu parler habituellement?

L'"âge" du capitaine serait devenu un problème? Serait-on entré dans le débat sur la réforme nécessaire de cette institution et de sa représentativité, ou bien du mandat des élus ou de l'âge limite pour exercer un mandat? Fausse route.

Il semblerait plutôt que l'illustre fonction de celui qui remplacerait le Président de la République en cas d'empêchement grave soit devenue la cible de certaines convoitises.
Et s'il s'agissait d'une promesse faite pour bons et loyaux services à la tête du gouvernement, à un ancien premier ministre aujourd'hui reclassé, redevenu jeune sénateur, et élu fraîchement dans le Poitou? Un certain Jean-Pierre Raffarin, quel hasard!

Meeting d'Arnaud Montebourg à Tours


MEETING PUBLIC
A LA MAIRIE DE TOURS
AVEC ARNAUD MONTEBOURG

Député de Saône et Loire
Membre du Bureau National du Parti Socialiste

MERCREDI 12 OCTOBRE 2005 à 20 H 00
Salle Anatole France



Quel projet socialiste souhaitons-nous pour demain ?

OUVERT A TOUS

11 octobre 2005

Les dernières décisions du Conseil Régional

La commission permanente s'est tenue vendredi dernier sous la présidence de Michel SAPIN. Elle réunit les vice-présidents de la Région et les membres des différents groupes politiques, en présence également des présidents des commissions ainsi que du rapporteur général du budget et du questeur (fonction que j'assure). Elle se tient une fois par mois et vote grand nombre de dossiers, à l'exception du budget. Voici ce que je retiens des principales décisions qui ont été votées.

Le dispositif Cap'Asso destiné à soutenir les associations dans le maintien ou la création d'emploi continue son envol. Ce mois-ci, c'est Figures Libres, bien connue sur Vendôme, puisqu'elle chargée de la programmation des musiques actuelles et organise chaque année le festival des Rockomotives qui voit 2 emplois aidés à hauteur de 57870 euros. Sur le reste du département, je retiens notamment l'aide significative au Centre d'Information et de Documentation sur le Droit des Femmes (CIDDF) pour un emploi (23480 euros) et l'aide à l'embauche de 2 personnes chargées de porter des repas à domicile pour l'ADMR de la Cisse à Onzain (45900 euros).

Dans le cadre de notre mission d'aménagement du territoire, importante pour le maintien des services et des activités, un grand nombre de dossiers étaient à l'ordre du jour: la création d'une maison pour l'emploi à Montoire (70 000 euros) et de l'atelier couture de la Régie de quartier de Vendôme (18000 euros) qui vient d'être inauguré, l'aménagement des salles polyvalentes du Temple (30000 euros) et de Villechauve (12000 euros). D'autres subventions comme celle destinée à l'épicerie de Sargé ou le soutien aux activités touristiques (Attelages du Chat Perché à Vendôme) ont également été votées.

En matière de développement économique, la Région Centre est aux côtés des entreprises artisanales et des commerces dans leurs étapes de création ou de reprise. C'est un domaine où la fragilité des porteurs de projet est la plus sensible mais où le résultat dans les communes, notamment rurales, est essentiel: ce mois-ci c'est une boucherie à St Agil, un restaurant à Mer ou la boulangerie-pâtisserie de Souday qui sont bénéficiaires d'aides de la Région.

Nouveauté à l'ordre du jour de cette commission permanente, la mise en pratique de notre mesure destinée aux lycéens, Trans'Europe Centre (gratuité d'un séjour éducatif en Europe). Deux dossiers, présentés par un lycée de Bourges, un autre de Fondettes (Indre-et-Loire), et au final 34 élèves qui vont partir en Grèce et 21 autres en Pologne très prochainement. En attendant les dossiers présentés par les établissements du Loir-et-Cher...

Enfin, à noter sur les agendas, le 20 novembre prochain, A-Musées vous en région Centre, une opération grand public soutenue par la Région: au programme dans le Loir-et-Cher, le château de Blois, le musée de Thésée et le musée de Vendôme.
L'an dernier, une réussite totale à Vendôme, et une très belle journée pour les familles... A ne pas râter!

08 octobre 2005

Congrès de la FNATH de Loir-et-Cher

Aujourd'hui à Vendôme, congrès départemental de l'Association des Accidentés de la vie, 200 personnes réunies pour une association qui regroupe dans notre département près de 1500 adhérents. Cette manifestation a été organisée par la section locale de la FNATH sous la houlette de Daniel MERY, engagé sans faille dans ce combat et aussi dans l'organisation de cette journée particulière. Sa démission annoncée est bien regrettable pour la section locale de Vendôme qu'il a su renforcer et faire vivre.

La FNATH œuvre, au plan national et européen à l'amélioration du sort des accidentés de la vie, victimes d'accidents du travail, de la route, de maladies professionnelles, de catastrophes naturelles ou industrielles, d'accidents médicaux ou domestiques, d'agressions ou d'actes de terrorismes, ainsi que du sort de toutes personnes handicapées, invalides ou malades et leurs ayants droit.

Les interventions dans la salle ont beaucoup porté sur les démarches à entreprendre pour la reconnaissance des maladies professionnelles, des démarches qui s'inscrivent parfois sur plusieurs années, avec la grande difficulté qu'éprouvent les familles dépourvues face à la lourdeur administrative et juridique.

Dans notre pays, il reste encore beaucoup à faire pour que l'égalité soit réelle, quelle que soit la nature du handicap, le droit à la mobilité, à une intégration professionnelle et une autonomie financière des personnes handicapées. Je pense que nous devons avoir à l’esprit que la société idéale, même si elle n’existe probablement pas, doit pourtant offrir à chacun des conditions décentes de vie, dans la dignité, dans le respect. Cela doit se traduire en actes et décisions politiques qui sont la tâche de notre représentation nationale et du gouvernement. C'est ce que j'ai dit dans mon intervention, comme la nécessité de renforcer toutes les actions de prévention, incontournables dans la lutte contre toute forme d'accident, que ce soit au travail, à la maison, sur la route.

La tâche est importante, les défis nombreux, notamment aussi avec le vieillissement de la population et la hausse annoncée du nombre de personnes âgées dépendantes, dans une société plus individualiste qu’hier.

Mais la solidarité doit nous guider, comme le respect de l’autre et surtout l’acceptation de la différence

07 octobre 2005

Inauguration de l'atelier vêtement de la Régie de quartier de Vendôme

Une nouvelle activité portée par la Régie de Quartier vient de voir le jour à Vendôme, on ne peut que s'en féliciter.

Il s'agit d'un espace de proximité, situé 295 rue de la Croix Briffaud, destiné à tous, un espace de services pour le repassage ou la vente de vêtements dans un cadre d'emplois destinés à des personnes en réinsertion. Ce nouveau service que nous propose la Régie de quartier, après l'entretien des espaces verts, les travaux de peinture entre autres, emploi 8 personnes au total, dont une à temps complet pour l'encadrement.
La mise en place de ce nouvel atelier a reçu l'aide financière de la Région à travers une subvention de 18000 euros.

Le Conseil Régional intervient aussi auprès de la Régie de Quartier dans l'aide à l'embauche de ses salariés: c'est ainsi 3 emplois qui sont soutenus à hauteur de 60000 euros sur 3 ans, décision votée le mois dernier.

La situation économique dans laquelle est plongée notre pays cause beaucoup de précarité. Trop de personnes sont laissées sur le bord de la route, ne parvenant pas à trouver de travail, et plongent peu à peu dans l'exclusion. Le rôle des Régies de quartiers est d'offrir des services aux habitants en créant des activités où des personnes peuvent acquérir une expérience professionnelle, qualifiante et ainsi se remettre dans le monde du travail.

Dans notre région, il existe 14 régies de quartier.

Inauguration aujourd'hui à 17h30.

04 octobre 2005

Forte mobilisation!

Une journée démarrée à l'aube pour une réunion à Orléans, la commission Economie-Emploi que je présidais en l'absence cette semaine de mon collègue Jean-Claude Delanoue.

A 15h00, le cortège s'est mis en chemin dans les rues de Blois, nous étions nombreux, et une tête de cortège originale: une calèche emportée par 2 chevaux, en provenance du Haras de Blois, lui aussi menacé de fermeture...

Dans le cortège, des retrouvailles avec des vendômois venus en grand nombre, même avec un bus parti de la Bourse du Travail et des élus du département, nombreux aussi: pour le Conseil Régional, Bernard Valette, et pour le Conseil Général, Marc Gricourt, Michel Fromet, Béatrice Amossé, Geneviève Baraban, Raymonde Radlé et du vendômois, Patrick Callu, Henri Jacquemin, Joel Herpin, Thierry Boulay, entre autres pour ceux ou celles que j'ai croisés!

Et dans le cortège aussi et surtout, les syndicats rassemblés, des salariés du public comme du privé en grève pour cette journée de revendications. Colère d'un jour? Là demeure la question. Quelle suite à donner à une journée d'une telle ampleur? A l'évidence, la politique menée par la droite menace nos services publics, nos salaires, jamais la précarité n'a été aussi importante avec un seuil de pauvreté battant de tristes records, le pouvoir d'achat est en régression et le Premier Ministre Galouzeau De Villepin répond qu'il a entendu...

Alors que s'ouvrent les débats à l'Assemblée Nationale sur la loi de finances pour 2006, nous verrons si les orientations budgétaires, les choix fiscaux répondent à celles et ceux qui hier étaient mobilisés dans la colère et la contestation. Pour l'instant, un signe, Libération en fait l'écho dans son édition du jour concernant les crédits de l'armée: "une bombe dans le budget"... Un signe qui ne trompe pas.

03 octobre 2005

De la place des femmes en politique et ailleurs!


La déclaration de quasi-candidature de Ségolène Royal à l'investiture du PS pour les présidentielles a rouvert un débat: une femme peut-elle briguer un tel mandat, sans que sa place ne se justifie par l'unique application de la loi sur la parité? que néni à en lire les diverses déclarations de ces messieurs ces derniers jours. Du "qui va garder les enfants", au "concours de beauté", en passant par "la demande d'autorisation au mari", des phrases ont été jetées banalement, des mots blessants et déshonorants pour ceux, responsables politiques, journalistes, qui les ont prononcés.

La multiplication des candidatures aux présidentielles lasse et décrédibilise l'enjeu de cette élection majeure.
Mais cette annonce a eu le mérite de démontrer que le combat féministe est bel et bien toujours d'actualité quand des propos trouvent leurs sources dans une autre époque...

02 octobre 2005

Mobilisation pour le 4 octobre

Manifestations dans toute la France, mobilisations locales des organisations syndicales unanimes pour dénoncer la politique économique et anti-sociale du gouvernement: le contrat nouvelle embauche, la baisse du pouvoir d'achat, la réforme fiscale et celle en devenir de la sécurité sociale, les menaces sur le service public...

Notre mobilisation à tous doit être au rendez-vous.

Rassemblement à Blois à 15h00 devant la Préfecture.

01 octobre 2005

Lancement de la motion NPS


Grand Meeting NPS
dimanche 2 octobre
à Paris
de 14h30 à 17h

Maison de la Mutualité à Paris
24 rue St Victor
5ème arrondissement -

M° Maubert-Mutualité

La motion est en ligne sur le site
www.nouveau-ps.net