11 janvier 2007

Les chiffres sur la délinquance...


Le gouvernement est dans la perpétuelle autosatisfaction sur le thème clé sur lequel il a fondé son élection en 2002: la lutte contre l'insécurité. Depuis, chaque année, à l'heure des bilans, c'est l'énumération des chiffres.
A 3 mois de l'élection présidentielle, cette communication prend un sens tout particulier, car il s'agit bel et bien de savoir s'il y a réussite ou non dans les promesses faites aux français.
Hier, Nicolas Sarkozy s'autosatisfaisait des moins 1,3 % des crimes et délits en 2006.
Oui mais.
Les violences contre les personnes ont augmentées de plus de 5% durant cette même période. Ce sont ces violences qui sont les plus insupportables pour nos concitoyens qui se sentent légitimement exposés aux actes malveillants gratuits. Quant aux dégradations volontaires de biens privés, les véhicules notamment, l'année 2006 a battu tous les recors: 46000 véhicules ont été carbonisés, plongeant leurs propriétaires dans les galères que l'on peut aisément imaginer.
La seule réussite, et il faut la souligner, revient à la lutte contre l'insécurité routière. Il y a là une baisse réelle du nombre de victimes sur les routes, des vies gâchées en moins.

De la prévention à la répression, le débat sur la lutte contre l'insécurité est partie prenante du projet présidentiel que portera Ségolène Royal. A l'heure des débats participatifs qui ont lieu partout en France, il est essentiel de venir en débattre pour partager les expériences, proposer et enrichir notre projet.

Rendez-vous mercredi 17 janvier prochain à 20h30 à Montoire au Foyer Marescot pour ce débat que j'animerai.

Vous pouvez également vous rendre sur le site Désirs d'avenir et participer au débat en ligne.

09 janvier 2007

2e débat participatif à Mondoubleau


C'est à 20h30, maison Consigny, mercredi 10 janvier que se tiendra le 2nd débat organisé dans le cadre de la campagne de Ségolène Royal.

Trois milliards d’êtres humains, soit la moitié de la population du globe, vivent aujourd’hui avec moins de deux dollars par jour. Ils seront probablement quatre milliards en 2020 car plus de 95 % de l’accroissement démographique à venir se fera dans les pays en développement.

La lutte contre ces inégalités est une nécessité politique : la solidarité le commande, mais aussi l’intérêt, l’accroissement des inégalités nourrissant l’immigration et les frustrations.

Ces inégalités reflètent un ensemble complexe de problèmes posés aux pays en développement, problèmes qui vont du plus global (le gaspillage des ressources par les pays développés, la lutte contre les grandes endémies…) au plus local (la formation, l’éducation, notamment des filles…), du plus ancien (le maintien de la paix, la lutte contre la corruption…) au plus moderne (la fracture numérique entre le Nord et le Sud, la protection de la propriété intellectuelle…).

La difficulté de mettre en œuvre une politique cohérente d’aide au développement réside dans la nécessité de traiter tous ces problèmes simultanément. L’échec des politiques partielles (exclusivement financières ou sectorielles, commerciales) est aujourd’hui patent : leur mise en œuvre sous la tutelle des pays du Nord ne parvient plus, depuis longtemps, à résoudre les problèmes rencontrés par le Sud.

En outre, l’insistance mise par les institutions financières internationales, au nom d’une idéologie néo-libérale, sur le retrait de l’Etat a contribué au délitement de la puissance publique, à la dislocation de services essentiels, notamment dans les domaines éducatif, social et sanitaire.

Enfin, les modèles de développement proposés ou imposés par les pays du nord sont souvent inadaptés et coûteux en termes d’environnement. La raréfaction des énergies fossiles et le réchauffement climatique rendent de toute façon inévitable la préparation de l’après-pétrole.